La création du Grand Prix de la Science-Fiction Française remonte à 1973, en même temps que germe l’idée d’organiser une Convention Nationale de Science-Fiction à l’instar de celles qui se déroulent dans les pays anglo-saxons. Le premier jury chargé d’attribuer un prix au meilleur roman et à la meilleure nouvelle francophone se compose de deux tiers de professionnels de la science-fiction (George Barlow, Philippe Curval, Michel Demuth, Jacques Goimard, Jacques Sadoul, Jacques Van Herp) et d’un tiers de représentants du club « Promotion du Fantastique » de Clermont-Ferrand qui organise la Convention (Angelo Cosimano, Combes et Rey). Le Président-fondateur, Jean-Pierre Fontana, demeure « non votant ». Le vote à deux tours se déroule par correspondance et porte sur les oeuvres parues entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année précédente.
La remise des Prix a lieu à l’hôtel Arverne Concorde, place Delille, à l’occasion de la clôture de la Première Convention, le 10 mars 1974.
En parallèle, un Prix spécial est décerné à l’Histoire de la science-fiction moderne de Jacques Sadoul (Albin Michel) par le club « Promotion du Fantastique ».
Roman francophone
Nommés
Le temps incertain de Michel Jeury (Robert Laffont)
Les sept soleils de l’archipel humain de Landry Mérillac (Marabout)
Tunnel de André Ruellan (Robert Laffont)
Nouvelle francophone
Nommés
La princesse myope du building pourpre de Jean-Pierre Andrevon (in Fiction n° 232)
Réhabilitation de Gérard Klein (in La loi du talion, Robert Laffont)
Sous les cendres de Gérard Klein (in La loi du talion, Robert Laffont)
Les étoiles en gelée de songe de Daniel Walther (in Fiction n° 233)
Textes © GPI
Dessins © Caza