Traduction

Le rôle du traducteur est souvent négligé par le lecteur, alors que ce rôle est décisif dans la réception d’un texte. C’est pour insister sur l’importance de cette véritable réécriture d’un roman par son traducteur que le Grand Prix de l’Imaginaire s’est doté à sa naissance en 1992 d’une catégorie Traduction. A partir de 2004, elle s’est appelée Prix Jacques Chambon de la Traduction en hommage à Jacques Chambon, décédé le 16 avril 2003, à l’âge de 61 ans.

1992 : Patrick Berthon pour La Face des eaux de Robert Silverberg (Robert Laffont)

1993 : Dominique Haas pour Les Livres Magiques de Xanth (série) de Piers Anthony (Pocket)

1994 : Hélène Collon pour L’Homme des jeux de Iain M. Banks (Robert Laffont)

1995 : Jean-Daniel Brèque pour Âmes perdues de Poppy Z. Brite (Albin Michel) et Les larmes d’Icare de Dan Simmons (Denoël)

1996 : Simone Hilling pour La chute des fils de Ann McCaffrey (Pocket)

1997 : Guy Abadia pour Endymion de Dan Simmons (Robert Laffont)

1998 : Patrick Couton pour Les Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett (L’Atalante)

1999 : Nathalie Serval pour L’Enfant arc-en-ciel de Jonathan Carroll (Denoël)

2000 : Michel Pagel pour La paix éternelle de Joe HaldemanL’intercepteur de cauchemars de Graham Joyce  (Pocket)

2001 : Jean-Pierre Pugi pour Jack Faust de Michael Swanwick (Payot)

2002 : Claire Duval pour Jésus Vidéo de Andreas Eschbach (L’Atalante)

2003 : Pierre-Paul Durastanti pour L’I.A. et son double de Scott Westerfeld (Flammarion)

2004 : Brigitte Mariot pour Le rhinocéros qui citait Nietzsche de Peter S. Beagle (Gallimard)

2005 : Nathalie Mège pour Perdido street station de China Mieville (Fleuve Noir)

2006 : Patrick Marcel pour Le livre de Cendres (tétralogie) de Mary Gentle (Denoël)

2007 : Mélanie Fazi pour Lignes de vie de Graham Joyce (Bragelonne)

2008 : Jean-Daniel Brèque pour Le Quatuor de Jérusalem de Edward Whittemore (Robert Laffont)

2009 : Michelle Charrier pour La Jeune détective et autres histoires étranges (de Kelly Link) (Denoël)

2010 : Gilles Goullet pour Vision aveugle de Peter Watts (Fleuve Noir)

2010 EV : Sylvie Miller pour Interférences de Yoss (Rivière Blanche)

2011 : Nathalie Mège pour Le Don de Patrick O’Leary (Mnémos)

2012 : Patrick Dusoulier pour Les Enfers virtuels de Ian M. Banks (Laffont) et La Route de Haut-Safran de Jasper Fforde (Fleuve Noir)

2013 : Sara Doke pour La Fille automate de Paolo Bacigalupi (Au diable vauvert)

2014 : Bernard Sigaud pour Complications (recueil) de Nina Allan (Tristram)

2015 : Marie Surgers pour Intrabasses de Jeff Noon (La Volte)

2016 : Jacques Barbéri pour L’Évangile selon Eymerich de Valerio Evangelisti (La Volte)

2017 : Patrick Marcel pour Les Chroniques du Radch, tomes 1 à 3, d’Ann Leckie (Nouveaux Millénaires)

2018 : Jean-Daniel Brèque pour Certains ont disparu et d’autres sont tombés de Joel Lane (Dreampress), La Bibliothèque de Mount Char de Scott Hawkins (Denoël, Lunes d’encre) et Apex de Ramez Naam (Presses de la Cité)

2019 : Jacques Collin pour Anatèm, tomes 1 & 2, de Neal Stephenson (Albin Michel)

2020 : Michelle Charrier pour Trop semblable à l’éclair de Ada Palmer (Le Bélial’)

2021 : Jean-François Le Ruyet pour Djinn city de Saad Z. Hossain (Agullo)

2022 : Mathilde Montier pour Les Tambours du Dieu noir et Ring Shout de P. Djèlí Clark (L’Atalante)

2023 : Gwennaël Gaffric pour L’Île de Silicium de Qiufan Chen (Rivages)

Textes © GPI
Dessins © Caza